Le Partenariat Public-Privé (PPP) avec le Centre Songhaï

En vue de mettre en œuvre le nouveau modèle économique de gestion des communautés locales, le Ministère du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures (MPGH) a sollicité et obtenu l’accompagnement technique du Centre Songhaï à travers la signature d’un accord de Partenariat Public/Privé.
 
Du nom du prestigieux empire d’Afrique de l’ouest, le Centre Songhaï est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) qui a été créé au Bénin en 1985. Cette initiative a été lancée pour répondre à trois grandes difficultés que connaît l’Afrique : la pauvreté, l’exode rural et la préservation de l’environnement.

Fort de ce constat, le Centre Songhaï s’est alors donné pour ambition de renverser cette tendance en développant des entités socioéconomiques fiables et viables dans les zones rurales. Somme toute, la vision du Ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Pascal HOUANGNI AMBOUROUE, qui est le développement de la ruralité gabonaise par inspiration au concept d’avantage comparatif, est analogue à la philosophie de développement intégré/inclusif du Centre Songhaï.

Les deux entités s’appuient en effet sur les atouts de l’environnement immédiat pour transformer les conditions matérielles et idéelles des individus et des populations à travers la pratique d’activités solidaires, rentables et durables. Ce qui donne à ce partenariat toute sa pertinence.

Le défi est énorme, notamment le changement de paradigme qu’exige la mise en œuvre d’un tel projet.
En rappel, l’ONG Songhaï est habituellement présente dans une quinzaine de pays en Afrique et à Lyon en France. Par ailleurs, elle vient de signer un partenariat pour la formation des jeunes dans 25 pays d’Afrique. Toutefois, bien qu’il soit appelé à compter sur ses propres financement pour réaliser ses divers programmes, le Centre Songhaï bénéficie du soutien de partenaires internationaux. Parmi ces derniers, on retiendra le NEPAD, l’USAID, la Coopération française et les agences des Nations Unies que sont l’IITA, le FIDA, la FAO, le PNUD et le HCR.